30

« Il est trop tard, répéta Renata. Je ne sais pas si jamais nous pourrons la réveiller sans danger. »

Au-dehors le tonnerre grondait irrégulièrement, la foudre tombait au hasard autour des tours d’Aldaran et Allart se demanda, avec un frisson, quels rêves troublaient le sommeil de Dorilys. D’effroyables cauchemars, sans aucun doute.

Pendant la minute de stupeur qui avait suivi le moment où Dorilys s’était aperçue de ce qu’elle avait fait, Renata avait réussi à lui faire avaler une dose de la même drogue puissante qu’elle lui avait déjà donnée. À peine l’avait-elle avalée que la lueur de raison s’était éteinte dans ses yeux et que les terribles éclairs avaient recommencé à fulgurer tout autour d’elle. Mais la drogue agissait vite et, avant que la foudre tombe plus de deux ou trois fois, Dorilys avait sombré dans son actuel sommeil, lourd et agité, tandis que l’orage éclatait au-dehors mais ne frappait plus si près.

« Nous ne pouvons plus lui donner de cette drogue, dit Renata. Même si je parvenais à lui en faire avaler – et je ne suis pas sûre d’y parvenir – cela la tuerait à tout coup.

— Mieux vaudrait cela, gronda Aldaran d’une voix affreusement amère, que de la laisser nous détruire comme elle a tué mon garçon. »

Sa voix se brisa et le terrible éclat de ses yeux vitreux fut pire que des larmes.

« N’y a-t-il aucun espoir, Renata ? Aucun ?

— Je crains que même quand je vous l’ai demandé, la dernière fois, ce ne fût déjà trop tard. Une trop grande partie de son esprit, de son cerveau, a été détruite et envahie par la foudre. Il est trop tard pour Dorilys, mon seigneur. Il faut l’accepter, hélas ! Notre unique souci maintenant est de nous assurer qu’elle ne causera pas trop de destruction par sa propre mort. »

Le père frémit.

« Comment pouvons-nous nous en assurer ?

— Je ne sais pas, mon seigneur. Il est probable que personne, possédant ce don redoutable, n’est arrivé si près de la maturité, aussi n’avons-nous que l’idée la plus vague de son potentiel. Je dois consulter ceux de la tour de la Tramontane, et peut-être de Hali, pour savoir que faire, et comment nous pourrons le mieux la rendre inoffensive pendant… pendant le peu de temps qui lui reste à vivre. Elle peut se brancher sur tout le potentiel électrique de la planète, mon seigneur. Je vous conjure de ne pas sous-estimer le mal qu’elle peut encore faire, si nous l’effrayons.

— Je suis maudit, dit tout bas Aldaran. J’ai été maudit le jour de sa naissance et je ne le savais pas. Vous avez essayé de m’avertir et je n’ai pas écouté. C’est moi qui mérite la mort mais elle n’a pris que mes enfants, mes enfants innocents.

— Permettez-moi d’aller consulter mes collègues des tours, seigneur d’Aldaran.

— Pour répandre partout la nouvelle de la honte d’Aldaran ? Non, dame Renata. C’est moi qui ai amené dans notre monde cette abominable malédiction ; sans le vouloir, et par amour, mais c’est tout de même moi. Maintenant, je vais la détruire. »

Il dégaina son poignard, le leva au-dessus de Dorilys et l’abattit brusquement. Mais de la jeune fille endormie jaillit un éclair bleu et Aldaran fut projeté à la renverse, presque au fond de la salle, le souffle coupé. Quand Allart alla l’aider à se relever il lutta péniblement pour reprendre sa respiration et Allart crut qu’il allait mourir.

Renata secoua tristement la tête.

« Aviez-vous oublié, mon seigneur ? Elle est télépathe aussi. Même dans son sommeil, elle peut sentir votre intention. Je ne crois pas qu’elle voudrait vivre si elle le savait mais il y a quelque chose dans ce cerveau qui le protège. Je ne crois pas que nous puissions la tuer. Je dois aller à Hali ou à la Tramontane, mon seigneur. »

Aldaran baissa la tête.

« Comme vous voudrez, ma cousine. Allez-vous vous préparer à prendre la route ?

— Nous n’avons pas le temps, et c’est inutile. Je vais passer par le surmonde. »

Prenant sa matrice, Renata s’apprêta au voyage. Elle était un peu reconnaissante de ce bouleversement, de cette nécessité désespérée qui retardait le moment où elle devrait affronter la réalité insoutenable de la mort de Donal. Sans en être priée, Cassandra s’approcha pour surveiller de près le corps de Renata pendant qu’elle effectuait le voyage à travers les intangibles domaines de l’esprit.

Cela donnait l’impression de quitter un vêtement devenu soudain incroyablement trop grand. Pendant un instant, dans la grisaille du monde des ombres recouvrant le monde solide et tangible, Renata put voir son corps allongé, aussi inerte que celui de Dorilys, vêtu de l’élégante robe qu’elle avait mise pour la fête de la victoire qui s’était transformée en défaite, et Cassandra immobile à côté d’elle. Puis, se déplaçant à la vitesse de la pensée, elle se trouva sur le pic de la Tramontane, en se demandant pourquoi elle y avait été attirée… avant de voir, dans le vêtement cramoisi d’un gardien, Ian-Mikhail de la Tramontane.

« Ainsi Donal est mort, soudain et par violence ? dit-il avec douceur. J’étais son ami et son maître. Je dois le rechercher dans l’au-delà, Renata. S’il est mort subitement, et par violence, il ne sait peut-être pas qu’il est mort ; son esprit peut être retenu prisonnier près de son corps et chercher en vain à y rentrer. Je m’inquiétais pour lui ; pourtant je ne savais pas ce qui lui était arrivé avant de te voir, ma cousine. »

Dans l’espace immatériel du surmonde, où un contact physique ne pouvait être reçu que comme une idée, il lui effleura la main.

« Nous partageons ta peine, Renata. Nous l’aimions tous ; il aurait dû être l’un de nous, ici. Je dois aller vers lui. »

Elle vit le petit frémissement prémonitoire des grands espaces gris annonçant le retrait des pensées et du corps de Ian-Mikhail et tenta de le retenir avec une pensée désespérée qui troubla le surmonde comme un cri.

« Et Dorilys, mon cousin ? Que pouvons-nous faire pour elle ?

— Hélas, je ne sais pas, Renata. Son père n’a pas voulu nous la confier et nous ne la connaissons pas. C’est dommage ; nous aurions pu trouver un moyen de l’aider à contrôler son laran. Mais les archives des programmes de sélection génétique sont à Hali et à Arilinn. Ils ont peut-être eu un peu d’expérience, là-bas, ils pourraient te conseiller. Ne me retiens plus, ma sœur ; je dois aller auprès de Donal. »

Renata regarda son image s’éloigner dans le surmonde. Il partait à la recherche de Donal, mort si subitement de mort violente, pour s’assurer qu’il ne s’attardait pas, pris au piège, près de son corps inutile. Tristement, Renata l’envia. Elle savait que le contact entre les morts et les vivants était périlleux pour tous deux, et par conséquent interdit. Les morts ne devaient pas être encouragés à demeurer trop près du chagrin des vivants ; les vivants ne devaient pas être entraînés en des royaumes où ils n’avaient encore rien à faire. Ian-Mikhail, entraîné depuis l’adolescence au détachement par les vœux d’un gardien, pouvait sans danger rendre ce service à son ami sans prendre un risque démesuré. Malgré tout, Renata savait que si Donal avait été un proche parent, Ian-Mikhail aurait dû confier cette mission à un autre, moins personnellement concerné.

Lasse, indécise, ne se souvenant que de Donal et de sa perte, elle tourna ses pensées vers Hali. Elle lutta pour trouver le calme, sachant que trop d’émotion l’exclurait complètement de ce niveau, mais le trouble menaçait de l’envahir. Elle savait que si elle ne bannissait pas les souvenirs douloureux, elle se briserait, elle battrait en retraite dans la matière de rêve du surmonde et ne reviendrait jamais.

Mais la grisaille semblait infinie et alors qu’elle distinguait au loin la forme confuse de la tour de Hali, il lui sembla que, bien qu’elle essayât de s’en approcher, ses membres ne lui obéissaient pas, pas plus que ses pensées indociles. Elle se déplaçait éternellement dans de gris déserts mentaux inhabités…

Soudain, très, très loin, elle eut l’impression d’apercevoir une silhouette familière, jeune, rieuse, trop loin, hors d’atteinte… Donal ! Donal, si loin d’elle ! Dans ce domaine où les pensées étaient flexibles, quelque chose survivait… Elle se hâta à la poursuite de la silhouette fuyante, en poussant un cri de joie.

Donal ! Donal, je suis ici ! Attends-moi, mon amour…

Mais il était très loin. Il ne se retourna pas, il ne la regarda pas. Elle pensa, dans un dernier instant de lucidité : Non, c’est interdit. Il est parti dans un royaume encore défendu, encore inaccessible. Cela pourrait m’entraîner derrière lui… trop loin…

Je n’irai pas trop loin. Mais je dois le revoir. Je dois le revoir, seulement une fois, pour les adieux qui nous ont été si cruellement volés… rien que cette fois et puis plus jamais…

Elle se précipita derrière la silhouette fuyante, ses pensées la portant rapidement dans la grisaille du surmonde. Quand elle regarda autour d’elle, les points de repère, la tour de Hali avaient disparu et elle était absolument seule dans le gris, sans rien que la petite silhouette de Donal à l’horizon, qui l’attirait…

Non. C’est de la folie ! C’est interdit. Je dois rebrousser chemin avant qu’il ne soit trop tard. Elle savait depuis ses premières années à la tour que cela ne pouvait être, qu’il ne devait pas y avoir d’intrusion des vivants dans le domaine des morts, et elle savait pourquoi. Mais elle avait presque oublié toute prudence. Dans son chagrin et son désespoir, elle pensa : Je dois le revoir encore une fois, rien qu’une fois, l’embrasser, lui dire adieu… Je le dois, sinon je ne pourrai vivre ! Cela ne peut être interdit, sûrement, rien que pour un adieu. Je suis une opératrice de matrices entraînée. Je sais ce que je fais et cela me donnera la force de continuer à vivre sans lui…

Un dernier éclair de lucidité lui fit douter que ce soit réellement Donal à l’horizon, qui l’entraînait. N’était-ce pas plutôt une illusion, née de sa douleur, de son refus d’accepter l’irrévocabilité de la mort ? Là dans les domaines de la pensée, son esprit pouvait créer une illusion de Donal et la suivre jusqu’à ce qu’elle le rejoigne dans ces royaumes.

Cela m’est égal ! Cela m’est égal ! Il lui semblait qu’elle courait, courait derrière la silhouette fuyante, puis qu’elle ralentissait, plus désespérée, le pas plus lourd. Finalement, incapable de bouger, elle lança un dernier cri de détresse :

Donal ! Attends…

Soudain la grisaille s’éclaircit, se dissipa, une forme, une ombre lui barra le chemin et une voix prononça son nom, une voix douce, familière.

« Renata. Ma cousine… Renata, non. »

Elle vit Dorilys debout devant elle, non pas la terrifiante foudre inhumaine ni la reine des orages, mais l’ancienne Dorilys, la petite Dorilys de l’été de ses amours. Dans ce monde fluide où toutes choses étaient telles que les peignait l’esprit, Dorilys était la petite fille qu’elle avait été avec sa longue natte et une de ses robes d’enfant atteignant à peine ses chevilles.

« Non, Renata chérie, ce n’est pas Donal. C’est une illusion née de ta douleur, une illusion que tu suivrais éternellement. Retourne, ma chérie. Ils ont besoin de toi, là-bas… »

Brusquement, Renata vit la salle du château d’Aldaran, où son corps inerte gisait, veillé par Cassandra. Elle s’immobilisa et regarda Dorilys devant elle. Elle avait tué, tué Donal…

« Pas moi mais le don, murmura Dorilys et son visage d’enfant devint tragique. Je ne tuerai plus, Renata. Dans mon orgueil et mon obstination, je ne voulais pas écouter et maintenant, il est trop tard. Tu dois retourner le leur dire ; je ne dois plus jamais me réveiller. »

Renata baissa la tête, sachant que l’enfant disait vrai.

« Ils ont besoin de toi, Renata. Retourne là-bas. Donal n’est pas ici. Moi aussi, j’aurais pu le suivre à jamais vers cet horizon. Si ce n’est que maintenant, peut-être, alors qu’il n’y a plus d’orgueil ni de désir pour m’aveugler, je puis voir clairement. Toute ma vie, je n’ai vu de Donal que cela, une illusion, ma propre assurance qu’il serait ce que je voulais qu’il fût. Je… »

Renata vit le petit visage bouger et se transformer subtilement, elle vit l’enfant que Dorilys aurait pu être, la femme qu’elle devenait, qu’elle ne serait jamais.

« Je savais qu’il s’était donné à toi ; j’étais trop égoïste pour l’accepter. Maintenant je n’ai même pas ce qu’il m’aurait volontiers donné. Je voulais ce qu’il ne pouvait donner qu’à toi… Retourne, Renata. Il est trop tard pour moi.

— Mais que vas-tu devenir, mon enfant ?

— Tu dois te servir de ta matrice, dit Dorilys, pour m’isoler derrière un champ de force comme ceux de Hali…, tu m’en as parlé, qui forment une barrière de protection autour des choses trop dangereuses à utiliser. Tu ne peux même pas me tuer, Renata. Le don dans mon cerveau travaille maintenant indépendamment du vrai moi – je ne comprends pas cela non plus – mais il frappera pour protéger mon corps si je suis attaquée. Même si je n’ai plus aucun désir de vivre. Renata, ma cousine, promets-moi de ne plus me laisser détruire ceux que j’aime ! »

On peut le faire, pensa Renata. Dorilys ne peut être tuée. Mais il est possible de l’isoler, de mettre ses forces vitales en suspens, derrière un champ de force.

« Laisse-moi dormir ainsi, en sécurité, jusqu’à ce que je puisse me réveiller sans danger », insista Dorilys et Renata trembla.

L’enfant serait isolée dans le surmonde, seule, derrière un champ de force qui enfermerait même son esprit.

« Mais que deviendrais-tu, ma chérie ? »

Dorilys sourit, d’un sourire à la fois enfantin et subtil.

« Eh bien ! durant tout ce temps – encore que le temps, je le sais, n’existe pas ici – j’apprendrai peut-être la sagesse, enfin, si je continue de vivre. Et sinon (un curieux sourire distant) il y en a d’autres qui sont partis avant moi. Je crois que la sagesse n’est jamais vaine. Retourne, Renata. Ne me laisse plus détruire. Donal est parti hors de mon atteinte et de la tienne. Mais tu dois retourner et tu dois vivre à cause de son enfant. Il mérite de vivre. »

Sur ces mots, Renata se trouva à demi étendue dans le fauteuil de la grande salle du château d’Aldaran, où des orages éclataient sur les hauteurs…

 

« C’est possible, dit enfin Allart. À nous trois, ce sera possible. Ses forces vitales peuvent être abaissées jusqu’à ce qu’elle ne soit plus en danger. Peut-être mourra-t-elle ; peut-être ; restera-t-elle simplement en suspens pour se réveiller un jour saine et sauve, sachant se contrôler. Mais il est plus probable qu’elle sombre, sombre, et finalement, après des années ou des siècles, qu’elle meure. Dans l’un ou l’autre cas, elle sera délivrée et nous ne risquerons plus rien… »

Ainsi en fut-il et Dorilys fut déposée comme l’avait prévu Allart avec son laran, immobile dans son cercueil sous les voûtes d’une grande salle, la chapelle d’Aldaran.

« Nous la transporterons à Hali, dit Allart, et la déposerons dans le sanctuaire, là-bas, à jamais. »

Le seigneur d’Aldaran prit la main de Renata.

« Je n’ai pas d’héritier ; je suis vieux et seul. Ma volonté était que le fils de Donal règne ici quand je ne serai plus là. Ce ne sera pas long, ma cousine, dit-il en la regardant dans les yeux. Voulez-vous m’épouser par les catenas ? Je n’ai rien à vous offrir que ceci : si je reconnais votre enfant comme mon fils et mon héritier, il n’y aura personne au monde qui pourra le contester. »

Renata baissa la tête.

« Pour le fils de Donal. Qu’il en soit fait selon votre volonté, mon cousin. »

Aldaran tendit les bras et l’enlaça. Il l’embrassa tendrement et sans passion, sur le front ; et à ce contact, le barrage se rompit et, pour la première fois depuis que Donal avait été foudroyé sous ses yeux, Renata se mit à pleurer, à verser des torrents de larmes comme si elle ne devait jamais s’arrêter.

Allart savait enfin que cette mort ne frapperait pas aussi Renata. Elle vivrait et un jour elle pourrait même se remettre. Un jour viendrait où Aldaran proclamerait le fils de Donal héritier du domaine d’Aldaran, dans cette même salle, comme l’avait vu son laran…

Le lendemain, Cassandra et lui partirent à l’aube, le corps de Dorilys scellé dans son champ de force à l’intérieur de son cercueil, pour la porter à Hali où elle reposerait pour toujours. Allart et Cassandra chevauchaient à côté d’elle. Au-dessus d’eux, sur le plus haut balcon d’Aldaran, Renata et le vieux don Mikhail les regardèrent partir, silencieux, immobiles, courbés sous le poids de leur affliction.

Allart se dit, en descendant par le sentier, que jamais il ne cesserait de porter le deuil dans son cœur… celui de Donal, frappé en pleine victoire, de Dorilys dans toute sa beauté, sa volonté et son orgueil, du fier vieillard qui se tenait là-haut, brisé, et de Renata à ses côtés, écrasée par la douleur.

Moi aussi, je suis brisé. Je serai roi et je ne veux pas régner. Cependant, moi seul puis sauver ce royaume du désastre et je n’ai pas le choix. Il chevauchait, tête basse, voyant à peine Cassandra à côté de lui. Finalement, elle tendit le bras et referma sa petite main à six doigts sur celle de son mari.

« Un jour viendra, mon amour, où nous ferons enfin des chansons, pas la guerre. Mon laran n’est pas comme le tien. Mais je prévois ce temps. »

Allart songea : Je ne suis pas seul… et pour elle je ne dois pas m’affliger. Il releva la tête, s’arma de courage pour affronter l’avenir et leva le bras dans un dernier geste d’adieu au château d’Aldaran, qu’il ne reverrait jamais, et d’au revoir à Renata dont il ne se séparait, il le savait, que pour peu de temps.

En descendant du château d’Aldaran, suivant le cortège funèbre de la reine des orages jusqu’à sa dernière demeure, il se prépara à rencontrer sur la route les hommes qui, déjà, galopaient vers lui pour lui offrir la couronne dont il ne voulait pas. Au-dessus d’eux, le ciel était gris et calme et il semblait que jamais aucun tonnerre n’eût troublé ces paisibles montagnes.

 

 

FIN

 

 

Reine des orages
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